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L’implantation de toilettes publiques – ou tout autre dispositif de prévention des mictions humaines - dans un quartier urbain nécessite au préalable une concertation avec les principaux intéressés à savoir les commerçants et les riverains. Dans les villes à vocation estudiantine, l’implication d’établissements scolaires et de représentants de cercles étudiants pourrait également être envisagée.Ajoutons que lors de l’installation de toilettes publiques dans le cœur historique de la Ville, certains services communaux devront également être impliqués dès lors que les lieux pressentis pour accueillir ces toilettes présentent un intérêt patrimonial et touristique.Rappelons également que l’implantation de toilettes publiques est liée à des contraintes techniques de raccordement à l’eau et à l’électricité. Une telle action mobilisera des moyens humains techniques et logistiques à ne pas sous-estimer.Comme l’urine occasionne une nuisance décelable par son odeur forte très caractéristique, elle peut engendrer des désagréments, voire des conflits de voisinage auxquels la commune devra tôt ou tard faire face.Lutter contre les mictions sauvages permet de contribuer à la salubrité de l’espace public et au maintien d’une forme de ‘paix sociale’. Pour les villes à vocation touristique, la prévention de cette nuisance contribue également à la bonne image de la ville auprès des visiteurs. ACTEURS ET RESSOURCES IMPLIQUÉSAVANTAGESÀ l’heure des Smart cities, il peut être intéressant de promouvoir une application qui affiche la toilette la plus proche, ainsi que le parcours pour y accéder. C’est dans cette optique que l’application WC ASAPP a été développée puisqu’elle permet de trouver les toilettes les plus proches, rapidement, tout en donnant l’opportunité à l’usager de donner une ‘note’ quant à l’endroit où il a pu se soulager.À noter également les panneaux, parfois humoristiques, apposés par certaines communes pour dissuader les auteurs de mictions sauvages.